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MAYS MOUISSI EXPLIQUE LE PLAN DE RÉSILIENCE DU GABON AU FMI À WASHINGTON

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En mission aux Etats-Unis, le ministre Mays Mouissi, a participé ce 16 avril 2024, aux travaux du Comité consultatif africain avec le FMI et la BM.

C’est dans le cadre de son programme de réunions aux Assemblées de printemps du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale, que le ministre de l'Economie et des Participations, Mays Mouissi a participé ce mardi 16 avril à la réunion du Comité consultatif africain.

Organisée sur le thème

“Renforcer la résilience en Afrique dans un monde soumis à de nombreux chocs”

cette réunion a été l'occasion pour les pays africains d'appeler à une plus forte implication des organisations multilatérales dans le déploiement d'outils susceptibles d'améliorer la résilience, la diversification économique et de la croissance dans les pays d'Afrique.

En rappel, l’édition 2023 du Rapport économique sur l’Afrique, intitulé

« Renforcer la résilience de l’Afrique aux chocs économiques mondiaux »

s’était concentrée sur les retombées des chocs mondiaux multiples et récurrents sur les économies africaines. Il examinait comment ces chocs compromettent les chances de l’Afrique d’atteindre les cibles fixées dans les Objectifs de développement durable (ODD) et comment parvenir à une transformation économique inclusive et renforcer la résilience.

Les multiples chocs ont eu des effets néfastes

Au cours des dernières décennies, les performances économiques ont été façonnées par des chocs d’ampleur, de durée et de récurrence variables. Les multiples crises qui incluent les chocs induits par le changement climatique, les répercussions de la pandémie de COVID-19 et les répercussions de l’invasion russe de l’Ukraine ont fait régresser ou stagner l’Afrique par rapport à la réalisation des ODD. Plus de 30 millions d’Africains se sont retrouvés dans la misère extrême en 2021 et 22 millions d’emplois ont été perdus. La guerre en cours en Ukraine a prolongé l’incertitude et les craintes d’insécurité alimentaire en Afrique. Les conflits et les risques internes ont rendu plusieurs pays africains plus vulnérables, moins résilients et moins capables de gérer les chocs actuels et futurs.

Les multiples chocs ont également eu des effets néfastes qui rendent le plein redressement des économies africaines difficile, même après un choc de courte durée tel que la crise financière mondiale. Plus important encore, leurs dégâts pourraient s’étendre à d’autres domaines tels que l’instabilité politique et les conflits, compromettant ainsi la reprise et la résilience aux chocs futurs, selon la section de la communication de la Commission économique pour l’Afrique.


 

Par Pamphile EBO

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